Le « Nouveau Départ » Franco-Allemand

Analyse d’une relation en pleine redéfinition (Juin 2025)

Cette première revue de presse est consacvrée au « nouveau départ » franco-allemand de juin 2025, initié par le Président Macron et le nouveau Chancelier Merz. Ce rapprochement est moins le fruit d’une vision commune que d’une réaction pragmatique aux pressions extérieures, comme le sommet de l’OTAN et la menace russe. Une convergence a été observée sur les dépenses de défense, la politique énergétique (avec une détente sur le nucléaire) et l’innovation numérique, souvent grâce à l’Assemblée parlementaire franco-allemande. Cependant, des divergences stratégiques profondes subsistent, notamment sur l’autonomie européenne face au lien transatlantique et sur des dossiers comme l’accord avec le Mercosur. La relation est donc une alliance calculée, dont la solidité sera testée par les futurs défis géopolitiques et économiques.

UFE-Berlin, le 30 juin 2025

Introduction : Le contexte d’une relance

Le mois de juin 2025 a marqué une période d’intense activité diplomatique pour le couple franco-allemand, offrant un premier test grandeur nature au « nouveau départ » annoncé au plus haut niveau. Ce renouveau a été initié dans le sillage de l’élection du nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, le 6 mai 2025, à l’issue d’un second tour de scrutin inédit dans l’histoire de l’Allemagne fédérale, marquant un virage conservateur pour le pays.[01] Dès le 7 mai, une rencontre à Paris entre le président Emmanuel Macron et le nouveau chancelier,[02] accompagnée d’une tribune conjointe dans Le Figaro, a posé les jalons d’une volonté de « remettre à plat les relations franco-allemandes ».[03] Cette relance, survenant après une période de frictions et de tensions perceptibles sous le gouvernement précédent d’Olaf Scholz,[04][05] a été rapidement confrontée aux réalités géopolitiques.

Cette analyse du mois de juin 2025 examinera la substance de ce « nouveau départ » à travers trois axes principaux :

  1. L’alignement stratégique : Comment les pressions extérieures, notamment un sommet de l’OTAN sous haute tension et une administration américaine imprévisible, ont catalysé une convergence en matière de sécurité et de défense.
  2. Le pragmatisme économique : La recherche de compromis sur des dossiers litigieux comme l’énergie et la politique industrielle, motivée par un nouveau réalisme économique.
  3. Les dynamiques institutionnelles et sociétales : Le rôle des cadres formels, comme l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA), et l’état sous-jacent des relations entre les deux sociétés.

L’observation des événements de juin suggère que ce rapprochement n’est pas principalement le fruit d’une alchimie politique innée ou d’une vision idéologique partagée. Il s’agit plutôt d’un alignement largement réactif et pragmatique, forgé par la nécessité face à des pressions externes considérables — une administration Trump assertive, la menace russe persistante — et des défis internes communs, tels que la compétitivité économique et la sécurité énergétique.[04][06][07] La « lune de miel » médiatisée [08] apparaît moins comme une romance spontanée que comme un partenariat calculé pour naviguer dans un environnement géopolitique périlleux. La solidité de cette nouvelle entente se mesurera à sa capacité à surmonter les divergences structurelles qui persistent sous une surface d’unité retrouvée.

Chapitre 1 : L’Axe sécurité et défense : un front uni face à l’incertitude transatlantique

1.1 Le sommet de l’OTAN : Convergence stratégique sous pression américaine

Les préparatifs du sommet de l’OTAN à La Haye, le 25 juin, ont dominé l’agenda diplomatique, forçant Paris et Berlin à afficher un front commun. Le discours de politique générale du chancelier Merz devant le Bundestag, le 24 juin, a constitué un moment charnière, définissant la nouvelle posture allemande.[06][09][10][11][12] Affirmant que l’Allemagne est « de retour sur la scène européenne et internationale, avec force et fiabilité », il a qualifié le sommet d’« historique » et a engagé son pays à faire de la Bundeswehr « l’armée conventionnelle la plus puissante d’Europe », répondant ainsi aux attentes des partenaires.[06][09]

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Le président Macron et le chancelier Merz à La Haye — Photo : Bundesregierung Marvin Ibo Güngör

Cette ambition renouvelée en matière de défense est mue par une double motivation. Officiellement, elle est une réponse directe à la menace russe. Le chancelier a insisté sur le fait que l’augmentation des dépenses n’était pas pour « faire une faveur aux États-Unis et à leur président », mais qu’elle reposait sur les « propres convictions » de l’Allemagne face à une Russie qui « met en danger la sécurité et la liberté de toute la région euro-atlantique ».[10][13][14][15] En coulisses, cependant, cette posture est aussi une tentative manifeste d’apaiser et de gérer les exigences de l’administration Trump, qui a fait des dépenses de défense un baromètre de l’engagement des alliés.[07][16][17] La déclaration franco-allemande du 23 juin, soulignant « l’unité et la solidarité » au sein de l’Alliance, a servi à bétonner ce front uni en amont du sommet.[18] Cette coordination s’est étendue au format E3, avec une rencontre entre Emmanuel Macron, Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer en marge du sommet, témoignant d’une volonté de présenter un pôle européen cohérent.[16]

Pourtant, cette unité apparente sur les dépenses militaires masque une divergence philosophique fondamentale et non résolue. Pour la France, le renforcement des capacités de défense européennes est une pierre angulaire de l’« autonomie stratégique », visant à réduire la dépendance à l’égard des États-Unis.[05][19] Pour l’Allemagne de Friedrich Merz, il s’agit avant tout de consolider le « pilier européen de l’OTAN » afin de garantir que Washington reste engagé dans la sécurité du continent. Cette différence n’est pas sémantique mais stratégique. La décision antérieure de Berlin d’acquérir des chasseurs F-35 américains plutôt que de privilégier une solution européenne a déjà illustré cette tension, provoquant l’agacement de Paris.[04][08] La guerre en Ukraine a exacerbé ce clivage : tandis que la France y voyait la preuve de la nécessité d’une plus grande indépendance, l’Allemagne renforçait ses liens avec Washington en tant que garant ultime de sa sécurité.[04] Le « nouveau départ » s’apparente donc à un pacte pour coopérer sur le besoin immédiat — dépenser plus — tout en reportant le débat fondamental sur l’objectif final de cette montée en puissance.

1.2 Coordination en politique étrangère : le cas d’école du Moyen-Orient

Le conflit au Moyen-Orient a offert un autre terrain pour tester la nouvelle coordination franco-allemande. Le 24 juin, les deux capitales ont lancé un appel conjoint à un cessez-le-feu à Gaza.[20] Le président Macron a qualifié cet objectif de « priorité absolue », tandis que le chancelier Merz déclarait devant les députés que « le moment est venu » pour une trêve.[20]

L’analyse de la position allemande révèle cependant un exercice d’équilibriste complexe. D’une part, Friedrich Merz a réaffirmé avec force l’engagement de l’Allemagne envers la sécurité d’Israël, qualifiée de « raison d’État » (Staatsräson).[06][09][11][12] D’autre part, il a durci le ton en se réservant le droit de « s’interroger de manière critique sur les objectifs d’Israël dans la bande de Gaza » et en appelant à un traitement humain des civils.[20] Cette nuance est cruciale : Berlin s’est explicitement opposé à la suspension de l’accord d’association UE-Israël, un levier de pression prôné par d’autres partenaires européens, démontrant les limites de son alignement.[20] Sur le dossier iranien, la coordination est plus fluide, comme en témoigne la déclaration commune de l’E3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) du 22 juin, qui exhorte Téhéran à ne pas déstabiliser davantage la région.[21][22][23] Le chancelier Merz a martelé que « l’Iran ne doit posséder aucune arme nucléaire », s’alignant parfaitement sur la position française.[06][09]

Les déclarations coordonnées sur le Moyen-Orient témoignent donc d’une diplomatie efficace au plus haut niveau, mais elles révèlent aussi les limites structurelles de la convergence en politique étrangère. Lorsque des intérêts nationaux fondamentaux et des responsabilités historiques, comme la « raison d’État » allemande envers Israël, sont en jeu, la marge de manœuvre de Berlin est plus contrainte que celle de Paris. Si les deux partenaires peuvent s’accorder sur l’objectif (un cessez-le-feu), leurs boîtes à outils diplomatiques et économiques, ainsi que leur volonté de les utiliser, diffèrent sensiblement. Le « nouveau départ » ne peut effacer ces contraintes nationales fondamentales.

1.3 Schengen a quarante qns : entre célébration et tensions

Le mois de juin a vu se télescoper la commémoration du 40e anniversaire de l’accord de Schengen, le 14 juin, et la réalité persistante des contrôles temporaires aux frontières intérieures, maintenus par la France comme par l’Allemagne pour lutter contre l’immigration irrégulière.[24] La déclaration du chancelier Merz sur le réseau social X illustre cette tension : il y célèbre un accord « unique » qui constitue « la base de notre Europe libre », avant d’enchaîner immédiatement sur la nécessité de « frontières extérieures sûres » et de la « mise en œuvre des nouvelles règles migratoires ».[24]

Face à cette friction politique, une solution pragmatique a émergé du dialogue parlementaire. Des députés français et allemands, dans le cadre de l’APFA, ont élaboré une proposition conjointe visant à examiner la possibilité de mettre en place des « mécanismes de contrôle communs » à la frontière.[25][26] Cette initiative a été conçue pour désamorcer les tensions nées du renforcement des contrôles par Berlin et transformer un point de discorde en un projet de coopération.[26]

Cette approche illustre une stratégie clé de la relation franco-allemande renouvelée : l’utilisation du cadre institutionnel de l’APFA pour concevoir des solutions techniques et opérationnelles qui contournent ou désamorcent des questions nationales politiquement sensibles. En déplaçant le débat sur la gestion des frontières du niveau exécutif, où il pourrait engendrer des confrontations dommageables, vers un forum parlementaire conjoint, les deux pays parviennent à institutionnaliser le compromis. Cette « méthode APFA » semble être un outil délibéré pour gérer les désaccords en les transformant en chantiers de coopération technique.

Chapitre 2 : Économie et énergie : la recherche du compromis pragmatique

2.1 L’Union de l’Énergie : le Nucléaire, Point de Friction ou Levier de Coopération?

Le dialogue sur l’énergie a connu une inflexion remarquable en juin 2025. Alors que l’ère précédente était marquée par un conflit ouvert sur la place du nucléaire, l’Allemagne ayant tourné le dos à l’atome civil dans un climat de controverse,[04][27] une nette « détente » est désormais perceptible.[28] Sans aller jusqu’à un ralliement à l’atome, Berlin « ouvre la porte à la coopération avec la France sur le nucléaire »,[29] en se concentrant probablement sur la recherche et les technologies d’avenir plutôt que sur le parc existant.[30]

La pièce maîtresse de ce nouveau pragmatisme est la résolution intitulée « Allons de l’avant avec l’énergie! Impulsions franco-allemandes pour une Union européenne de l’énergie », adoptée par l’APFA le 16 juin.[25] L’audition conjointe du ministre français de l’Industrie, Marc Ferracci, et de la ministre fédérale de l’Économie, Katherina Reiche, lors de cette même session, a été un moment clé. Les deux ministres ont débattu du rôle respectif du nucléaire et des énergies renouvelables dans la décarbonation, signalant une approche moins idéologique.[25] La déclaration de M. Ferracci, affirmant que « nous devons soutenir toutes les technologies permettant la décarbonation », qu’il s’agisse des renouvelables ou du nucléaire, résume parfaitement ce nouvel esprit.[31]

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Le chancelier Merz devant le BDI lors du « jour de l’industrie » — Photo Bundesregierung © Guido Bergmann

Ce changement de posture de l’Allemagne n’est pas une conversion idéologique, mais une concession dictée par un réalisme économique aigu. La pression exercée sur l’industrie allemande pour garantir un approvisionnement énergétique stable et décarboné a rendu l’ancienne opposition dogmatique au nucléaire français intenable dans les négociations européennes. Le gouvernement Merz, à l’orientation pro-business marquée, semble avoir compris qu’un compromis pragmatique avec la France était indispensable pour débloquer les réformes du marché européen de l’électricité et stabiliser les prix, au bénéfice de sa propre compétitivité industrielle.[25] La priorité accordée à la compétitivité industrielle sur l’orthodoxie verte semble être une caractéristique déterminante de la nouvelle chancellerie.

2.2 Souveraineté technologique et compétitivité : une ambition partagée

L’ambition de renforcer la souveraineté technologique européenne est un autre domaine de forte convergence. La deuxième résolution majeure adoptée par l’APFA le 16 juin, « Pour la création d’un Centre franco-allemand d’innovation numérique », en est la manifestation la plus concrète.[25][32] Ce projet vise à créer un pôle d’excellence dédié aux « technologies de rupture » telles que l’intelligence artificielle, le cloud souverain, les technologies quantiques et la cybersécurité de nouvelle génération. Son implantation prévue à la frontière franco-allemande a pour but de stimuler les écosystèmes transfrontaliers et de créer une dynamique commune.[32]

Cette initiative ne part pas de zéro. Elle s’inscrit dans le prolongement de coopérations existantes en matière de recherche et développement, comme les appels à projets conjoints sur la 5G privée ou l’IA, ou encore l’Académie franco-allemande pour l’industrie du futur.[33][34][35][36] Elle représente une accélération et une institutionnalisation de ces efforts. Cette ambition est directement liée à l’objectif politique plus large, articulé par le chancelier Merz, de réduire la bureaucratie et de favoriser l’émergence de « champions européens » capables de rivaliser sur la scène mondiale.[06][08][09]

2.3 Politique commerciale : un front commun fragile

Sur le front commercial, Paris et Berlin présentent un visage uni face à la menace de droits de douane américains. Dans sa déclaration de politique générale, le chancelier Merz a appelé à éviter une guerre commerciale, tout en prévenant que l’UE « peut et défendra ses intérêts » si nécessaire, une position qui fait écho à celle de Paris.[06][09][11]

Cependant, cette unité de façade se fissure sur le dossier de l’accord commercial entre l’UE et le Mercosur. Ce sujet reste une ligne de faille profonde et un point de désaccord public majeur entre les deux pays.[8] Il met en lumière les différences structurelles entre l’économie allemande, fortement orientée vers l’exportation, et les intérêts agricoles français, traditionnellement plus protectionnistes.

Chapitre 3 : Le moteur bilatéral : institutions et société

3.1 Le Dialogue parlementaire : l’APFA comme laboratoire de coopération

La séance plénière de l’Assemblée parlementaire franco-allemande du 16 juin s’est imposée comme l’événement central de la coopération bilatérale du mois, agissant comme une véritable chambre de compensation et un incubateur politique.[25][37] Cette session a été marquée par plusieurs temps forts : les discours d’ouverture de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, appelant à une « Europe puissance » adossée au couple franco-allemand, et de la présidente du Bundestag, Julia Klöckner, plaidant pour une réforme de l’UE afin de regagner la confiance des citoyens.[25] L’élection des nouveaux coprésidents du bureau, Brigitte Klinkert pour la France et Andreas Jung pour l’Allemagne, a symbolisé ce renouveau institutionnel.[25] L’adoption des trois résolutions stratégiques sur l’énergie, le numérique et les marchés de capitaux ont démontré le rôle actif de l’APFA dans l’élaboration de politiques communes.[25]

3.2 Société civile et échanges culturels : une image en contraste

Au-delà des institutions, les relations sociétales et culturelles présentent une image plus nuancée. Sur le plan institutionnel, le lancement du nouveau Prix parlementaire franco-allemand vise à encourager les initiatives de la société civile et à renforcer les liens entre les deux peuples.[25]

Sur un plan plus symbolique, la couverture médiatique de deux rencontres sportives offre une métaphore intéressante de la dynamique de coopération et de rivalité qui caractérise la relation. D’un côté, lors des championnats du monde militaires de judo organisés en Allemagne, l’équipe de France a réalisé une « moisson de médailles », terminant vice-championne du monde par équipes dans un esprit de compétition saine.[38] De l’autre, sur les terrains de football, l’équipe de France Espoirs a été « sèchement battue » 3-0 par son homologue allemande en demi-finale de l’Euro-2025, la jeune Mannschaft faisant preuve d’une efficacité clinique et d’une maîtrise tactique supérieure.[39]

Ces résultats sportifs contrastés peuvent servir de métaphore à la nature de la relation franco-allemande. Il ne s’agit pas d’un partenariat d’égaux dans tous les domaines, mais d’une association de forces complémentaires, et parfois concurrentes. Le succès français en judo militaire, un sport de combat individuel et collectif, peut symboliser la force reconnue de la France en matière de défense et sa culture de projection de puissance. La victoire allemande au football, un sport où la discipline collective, l’efficacité et la patience stratégique sont primordiales — l’équipe ayant laissé le ballon aux Français pour mieux les contrer [39]— peut être vue comme un symbole de la puissance économique et industrielle de l’Allemagne, fondée sur une organisation rigoureuse. Le « nouveau départ » ne consiste donc pas pour un partenaire à adopter le modèle de l’autre, mais à trouver les moyens de faire converger ces forces différentes vers un objectif européen commun.

Conclusion : bilan et perspectives du « Nouveau Départ »

Le bilan du mois de juin 2025 confirme la réalité du « nouveau départ » franco-allemand. Il se matérialise par une coordination de haut niveau significativement accrue et une approche pragmatique, dépolitisée, de la résolution des problèmes. L’APFA, en particulier, s’est affirmée comme un outil central de cette nouvelle méthode. Cependant, cette entente semble davantage dictée par les contraintes extérieures que par une harmonie interne spontanée.

La tension centrale de la relation demeure non résolue : elle oppose la vision française d’une souveraineté européenne affirmée à la préférence allemande pour un partenariat transatlantique renforcé. Les événements de juin montrent que Paris et Berlin parviennent à gérer cette tension au quotidien, mais non à la résoudre sur le fond. La durabilité de l’entente Macron-Merz sera testée par les défis à venir, notamment les négociations finales sur le différend commercial avec les États-Unis, la mise en œuvre concrète des projets de défense communs et la gestion des prochaines étapes de la transition écologique européenne.

UFE-Berlin

Voir également :

Sources et légendes

[01] Der Spiegel (07/05/2025), ‘Merz gewinnt Stichwahl und wird neuer Bundeskanzler’, spiegel.de

[02] Le Figaro (07/05/2025), ‘Macron reçoit Merz à l’Élysée pour un « nouveau départ » franco-allemand’, lefigaro.fr

[03] Le Figaro (07/05/2025), ‘Emmanuel Macron et Friedrich Merz : remettre à plat les relations franco-allemandes pour l’Europe’, lefigaro.fr/vox/monde/emmanuel-macron-et-friedrich-merz-remettre-a-plat-les-relations-franco-allemandes-pour-l-europe-20250507

[04] Le Monde Diplomatique (Juin 2025), ‘France-Allemagne : les raisons d’une discorde’, monde-diplomatique.fr

[05] Frankfurter Allgemeine Zeitung (02/06/2025), ‘Die strategische Kakofonie zwischen Paris und Berlin’, faz.net

[06] Süddeutsche Zeitung (24/06/2025), ‘Merz im Bundestag: « Deutschland ist zurück »‘, sueddeutsche.de

[07] Politico Europe (20/06/2025), ‘Europe holds its breath as Trump turns up heat ahead of NATO summit’, politico.eu

[08] Die Zeit (12/06/2025), ‘Die Flitterwochen von Macron und Merz’, zeit.de

[09] Bundestag.de (24/06/2025), ‘Regierungserklärung von Bundeskanzler Friedrich Merz zur europäischen und internationalen Lage’, bundestag.de/mediathek

[10] Tagesschau (24/06/2025), ‘Kanzler Merz verspricht « stärkste konventionelle Armee in Europa »‘, tagesschau.de

[11] Phoenix (24/06/2025), ‘Live: Regierungserklärung des Bundeskanzlers im Bundestag’, phoenix.de

[12] N-TV (24/06/2025), ‘Merz pocht auf deutsche Führungsrolle’, n-tv.de

[13] Euronews (19/06/2025), ‘Russian military buildup near NATO borders raises alarm in Eastern Europe’, euronews.com

[14] The Guardian (18/06/2025), ‘Baltic states call for permanent NATO garrisons to deter Russia’, theguardian.com

[15] The Wall Street Journal (21/06/2025), ‘NATO intelligence points to sustained Russian hybrid warfare campaign’, wsj.com

[16] The Financial Times (25/06/2025), ‘Macron, Merz and Starmer show united front at tense NATO summit’, ft.com

[17] The Atlantic (15/06/2025), ‘The Coming Storm: How Europe Is Preparing for a Transactional Trump’, theatlantic.com

[18] Élysée.fr (23/06/2025), ‘Déclaration conjointe de la France et de l’Allemagne en amont du sommet de l’OTAN’, elysee.fr

[19] Institut Montaigne (Juin 2025), ‘L’autonomie stratégique européenne : un concept à l’épreuve des faits’, institutmontaigne.org

[20] France 24 (24/06/2025), ‘Paris et Berlin appellent conjointement à un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza’, france24.com

[21] Auswaertiges-amt.de (22/06/2025), ‘E3-Statement zur Lage im Nahen Osten’, auswaertiges-amt.de

[22] Diplomatie.gouv.fr (22/06/2025), ‘Déclaration des porte-parole des ministères des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni sur l’Iran’, diplomatie.gouv.fr

[23] GOV.UK (22/06/2025), ‘E3 statement on Iran: 22 June 2025’, gov.uk

[24] X.com (14/06/2025), Post de @Friedrich_Merz, x.com/friedrich_merz

[25] Assemblée Nationale (17/06/2025), ‘Compte rendu de la séance plénière de l’Assemblée parlementaire franco-allemande du 16 juin 2025’, assemblee-nationale.fr

[26] Les Dernières Nouvelles d’Alsace (18/06/2025), ‘Contrôles à la frontière : une proposition parlementaire franco-allemande pour apaiser les tensions’, dna.fr

[27] Handelsblatt (10/06/2025), ‘Die deutsche Energiewende am Scheideweg’, handelsblatt.com

[28] Les Échos (17/06/2025), ‘Énergie : Paris et Berlin enterrent la hache de guerre nucléaire’, lesechos.fr

[29] Le Point (18/06/2025), ‘Nucléaire : comment Berlin a mis de l’eau dans son vin’, lepoint.fr

[30] Euractiv (19/06/2025), ‘Franco-German energy deal focuses on future tech, bypasses current nuclear fleet’, euractiv.com

[31] APFA (16/06/2025), ‘Transcription de l’audition de M. Marc Ferracci et Mme Katherina Reiche’, df-pv.de/fr/

[32] Bundestag.de (17/06/2025), ‘DFPV beschließt Zentrum für digitale Innovation’, bundestag.de

[33] BMBF.de (05/06/2025), ‘Deutsch-französischer Projektaufruf zu privaten 5G-Netzen für die Industrie 4.0’, bmbf.de

[34] Economie.gouv.fr (06/06/2025), ‘Lancement d’un appel à projets franco-allemand sur l’intelligence artificielle’, economie.gouv.fr

[35] Académie Franco-Allemande pour l’Industrie du Futur (communiqué, 10/06/2025), ‘Bilan et perspectives de nos projets collaboratifs’, academie-industrie-futur.org

[36] DFH-UFA.org (13/06/2025), ‘Die Deutsch-Französische Hochschule fördert neue Forschungskooperationen’, dfh-ufa.org

[37] La Croix (17/06/2025), ‘L’Assemblée parlementaire franco-allemande, un discret mais efficace laboratoire d’idées’, la-croix.com

[38] Ministère des Armées (20/06/2025), ‘Championnats du monde militaires de judo : moisson de médailles pour la France’, defense.gouv.fr

[39] L’Équipe (26/06/2025), ‘Sèchement battus par l’Allemagne, les Bleuets s’arrêtent en demi-finale de l’Euro Espoirs’, lequipe.fr